Dans un pays où règne une instabilité politique et sociale, la sécurité est assurée par plusieurs groupes militaires à l’exemple de la MINUSCA, de l’armée Rwandaise et des paramilitaires Russes. Une coalition va devoir voir le jour pour une sécurité pérenne du nouveau gouvernement élu dans un climat de tension.
Un contexte politique très agité
Pour rappel, le pays est enclin à des violences des groupes rebelles depuis plusieurs années. Cette instabilité s’est amplifiée dernièrement lors des élections présidentielles. Ce qui amène à réfléchir, c’est les moyens utilisés par les groupes armés pour occuper certaines régions du pays. Occupant déjà plus de deux tiers du territoire centrafricain, ces derniers ambitionnent de s’emparer de la capitale Bangui et pour cela ils ont recours à des renforts pour mener à bien leur opération. Ceci témoigne et démontre clairement l’impuissance du pouvoir en Centrafrique qui s’est montré très fragile à cette situation.
L’ONU à la rescousse
Pour faire face à cette crise politique et sécuritaire sans précédente que traverse le pays depuis 2003, l’ONU a déployé plus de 12000 casques bleus. Aussi, le Rwanda envoyé une centaine de soldat dans le pays. C’est sans oublier également les forces paramilitaires Russes de la société Wagner et les apports militaires aériens de la France.
Des regains de violence
Les dernières élections ont fait l’objet de violences et susciter de violentes affrontassions. Même si le chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéré a été déclaré vainqueur avec 53℅ des voix exprimés, il faut rappeler que les élections n’ont pas été inclusives car plus de la moitié du corps électoral n’a pas eu droit à ces votes. Ceci s’explique par les menaces répétées de la rébellion. Cependant pour faire face à la fondre des rebelles, les forces armées présentes sur le sol Centrafricain devront se réunir et définir une stratégie de fédération et un plan de combat efficace pour sortir le pays de l’impasse qui le paralyse.